Comment penser la médecine de demain?
D’Hippocrate à Google : les fondements de la médecine 3.0
Zebook santéL’épidémiologie en temps réel
« L’épidémiologie en temps réel » est une expression a priori absurde en raison des protocoles actuels utilisés par cette science. C’est pourtant une réalité à notre portée.
L’épidémiologie consiste en effet à étudier les facteurs qui vont influer sur l’état de santé et sur les maladies des populations. Qui dit étude, dit recueil des données, analyse, évaluation, synthèse et conclusion. Le faire en temps réel, c’est à dire étudier les phénomènes au moment précis où ils se déroulent, est a priori un contre-sens. Sauf si certaines conditions sont réunies, qui sont celles de la médecine 3.0. Vous êtes sceptique ?
Mardis de ZeblogSanté : édito du 31 Janvier 2012
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La problématique de la semaine dernière était la suivante : la vision parcellaire du patient est-elle compatible avec une médecine de qualité ? Cette question a été au centre d’un débat lors des essais de mise en place du DMP. Cela nous a permis de revenir sur les fondements de ce que pourrait être un DMP 3.0.
Sommaire du 31 Janvier 2012
Nous sommes vers la fin de notre tour d’horizon de la relation médecin-patient, débuté lors de l’ouverture de ce blog il y a 5 mois, et nous aborderons la question du suivi thérapeutique par le médecin. Cela nous permettra de revenir sur l’un des espaces conquis par le patient depuis les années 80 : l’autovigilance.
Le suivi thérapeutique : ça passe ou ça casse !
Le suivi thérapeutique est la dernière phase de la relation médecin-patient, celle dont l’un comme l’autre espèrent qu’elle aboutira à la guérison.
Que s’est il passé auparavant ? La plainte a été recueillie, les symptômes identifiés, le diagnostic effectué et le traitement mis en place ! C’est un moment délicat pour le médecin, car, selon la façon dont la maladie évolue, le patient peut mesurer la pertinence de l’action que celui-ci a menée. Rien de pire pour le médecin que de voir revenir son patient avec cette phrase fatidique, « ça ne va pas mieux », ou pire, « ça s’aggrave ». Lire plus
Mardis de ZeblogSanté : édito du 24 Janvier 2012
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Le médecin est désormais le rouage d’une mécanique qui le dépasse, l’économie de la santé. On peut se demander si le patient, censé être au centre du système ne deviendra pas lui aussi un jour l’un des constituants de cette machinerie infernale.
Sommaire du 24 Janvier 2012
Peut-on convenablement soigner son patient si on ne connait pas tout de lui au travers d’un dossier bien renseigné ? Autrement dit, une vision parcellaire du patient est-elle compatible avec une médecine de qualité ? La question n’aurait pas d’intérêt si elle n’avait pas été au centre d’un débat lors des essais de mise en place du DMP. Raison de plus pour revenir un peu sur le DMP 3.0.
Vers une vision parcellaire du patient
Peut-on convenablement soigner son patient si on ne connait pas tout de lui au travers d’un dossier bien renseigné ?
Ce débat a beaucoup agité la communauté médicale lors de la création du DMP. A tel point que devant la difficulté à répondre à cette question, celui-ci a mis des années à voir le jour. Question que l’on pourrait poser à l’envers : existe t-il un seul médecin qui pourrait prétendre tout connaître de son patient ? Lire plus
Mardis de ZeBlogSanté : édito du 10 Janvier 2012
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Le consumérisme médical a de bons et de mauvais côtés, selon l’acteur qui le regarde (médecin, patient, assureur, Pouvoirs Publics). Une question émerge : n’y aurait-il pas lieu de dissocier l’acte médical du marché de la santé, qui sont deux choses bien différentes qui nécessitent l’un comme l’autre le respect d’une éthique ?
Sommaire du 10 Janvier 2012
Cette semaine on récapitule les principaux facteurs en jeu dans la problématique économique qui s’ouvre dans le cadre du marché de la santé. Cette liste est loin d’être exhaustive, d’autres pourront s’ajouter par la suite. Le médecin est un acteur majeur de cette mécanique. Comment a t-il évolué en cinquante ans ?