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Médecin virtuel, pour quoi faire ?
La virtualité a envahi notre monde. La médecine n’y échappe pas. Un médecin virtuel est -il possible ? Est-il souhaitable ? Et finalement pour quoi faire ?
Les robots ont quelque chose de fascinant. Ils hantent les romans de science fiction, ils alimentent nos fantasmes d’un monde meilleur ou à l’inverse du « meilleur des mondes ». Et nous sommes sans cesse partagés entre la curiosité de voir une machine nous dépasser et la crainte qu’elle nous supplante un jour. Au sein de la relation entre le médecin et le patient, le robot est un intrus, un personnage contre nature, et il serait absurde de vouloir l’y substituer à un médecin réel. Mais si on voit le robot comme un simple assistant du médecin réel, un peu comme le pilote automatique des avions, le concept de « médecin virtuel » peut être abordé avec une moindre répulsion. Lire plus
Médecins, patients et machines
Elles ont envahi notre monde. Elles se rendent indispensables au point de devenir des exo-cerveaux qui calculent, mémorisent, projettent à notre place : les machines !
On les utilise de plus en plus en médecine, au point qu’on leur dédie de plus en plus des actions autrefois effectuées uniquement par les professionnels de santé. Tant qu’elles restent un auxiliaire, un appoint qui fonctionne sans erreur, elles sont perçues comme bénéfiques. Si elles sont à l’origine de dysfonctionnements, elles nous inquiètent à juste titre. Mais si les machines devaient s’aventurer sur le domaine de la relation médecin-patient, elles deviendraient un authentique danger. On en est heureusement très loin, car même si elle a envahi la médecine, une machine reste une machine. Lire plus
Dépenser moins pour soigner mieux !
Est-ce véritablement en augmentant les budgets accordés à la santé que l’on améliorera les soins ? Ne faudrait-il pas plutôt dépenser moins pour soigner mieux ?
Ce qu’il y a de frappant dans cette élection présidentielle, c’est que tous les candidats partent du principe que si l’on met plus d’argent dans un secteur, celui-ci va forcément s’améliorer. Aucun n’a le courage d’émettre l’hypothèse que ce qu’il faut peut-être améliorer ce ne sont pas les financements mais l’organisation du système et les comportements de l’ensemble des acteurs. Est-ce en augmentant le nombre de professeurs que ceux-ci feront moins de fautes d’orthographe et enseigneront mieux leurs matières ? Ou en augmentant le nombre de policiers qu’il y aura moins de délinquance ? Ce n’est en tout cas sûrement pas en augmentant le nombre de parapluies qu’on empêchera la pluie de tomber ! Lire plus
Déontologie médicale sur le web
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins a fait paraître un Livre Blanc sur « Déontologie médicale sur le Web ». Une initiative très appréciable et essentielle pour la télémédecine qui doit être saluée.
Ce document est dans la lignée des travaux effectués par l’Ordre depuis plusieurs années, qui ont permis « d’autoriser » les politiques à introduire la télémédecine et la télésanté dans le paysage sanitaire. Voici la lecture qu’on peut en faire.
Mieux que l’automédication, l’autovigilance
L’autovigilance est à la prévention ce qu’est l’automédication au traitement.
C’est la forme la plus immédiate de prévention puisqu’elle permet à la personne de prendre elle même les problèmes à la base. Cette idée existe depuis longtemps (autopalpation des seins, auto surveillance des grains de beautré, etc.). L’autovigilance consiste donc à se connaître suffisamment pour savoir dépister et déceler les signes qui permettent soit de se soigner tout seul durant une durée limitée (automédication primaire), soit de consulter un médecin dans des délais adaptés à la situation. Mais pour cela, il faut de l’information. Lire plus