Une nouvelle maladie mortelle : la MST

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La MST fait des ravages dans le milieu des Professionnels de Santé. Cette maladie endémique a déjà muté 3 fois et s’apprête à éradiquer tous les médecins libéraux. Tour d’horizon d’une maladie mortelle.

Une nouvelle maladie mortelle : la MST

  • La MST (MariSol Touraine), n’a été découverte que très récemment en mai 2012 à l’occasion d’une poussée de fièvre électorale. Elle semble entrer de façon plus générale dans le cadre des HD (Holland diseases). Après une période silencieuse de quelques mois, les premiers signes se sont manifestés dès l’automne 2012, par des démangeaisons et des éruptions de boutons qui ont touché préférentiellement les sages-femmes et les médecins libéraux.
  • La MST est due à un virus très pathogène qui se présente sous la forme d’un mince bâtonnet aux couleurs criardes qui émet en présence d’un micro des sons aigus et désagréables. Ce virus à ARN (Absolument et Résolument Nuisible), au fort pouvoir démagogique et libéralophobe, possède un tropisme fortement médical et hospitalocentré.
  • La MST touche en priorité tout ce qui de près ou de loin ressemble à un soignant. Le soignant est simple à reconnaître : il s’agit d’un être peu cortiqué, du fait qu’il ne compte pas son temps, prend des honoraires avec « tact et mesure », et tente du mieux qu’il peut de soigner son prochain. Le soignant appartient donc à l’espèce des dinosaures, proches de la débilité mentale, et se référant à une valeur dépassée : l’humanisme.

Historique

La MST est due à un gène mutant, le SS1945 qui correspond à la naissance le 4 Octobre 1945, de la Sécurité Sociale. Il est clair que cette mutation indispensable et logique a présenté des effets bénéfiques incontestables qui se sont fait sentir jusque vers les années 2000, avec l’élévation de l’âge médian de la mortalité, la diminution des maladies cardio-vasculaires, la lutte efficace contre les cancers, l’amélioration considérable de la prise en charge médicale. Mais cette mutation a eu toutefois des effets inattendus qui se sont aggravés au cours des années, en particulier depuis les années 2012 :

  • Blocage des honoraires dans un contexte d’augmentation des charges
  • Déconsidération du médecin
  • Enfermement du médecin dans le carcan administratif
  • Perte d’indépendance

Signes

Sont particulièrement touchés les Professionnels de Santé, surtout lorsqu’ils évoluent dans des niches extra-hospitalières. Les dernières observations ont montré qu’après une incubation de quelques semaines faisant suite à une nouvelle poussée de fièvre électorale survenue en Mars 2014, la MST a provoqué une série de signes pathognomoniques chez les sujets à risque, essentiellement les Professionnels de Santé :

  • Démangeaisons féroces accompagnées d’éruption de boutons et responsables d’importantes lésions de grattage, d’insomnies et de signes patents de burn-out.
  • Troubles du comportement à type de hurlements et d’émission de jurons qui ne sont pas sans rappeler le syndrome de Gilles de la Tourette.
  • Crises d’agitation d’autant plus violentes qu’elles ont lieu en dehors de l’hôpital et qui sont là aussi très évocatrice du Syndrome de la Jupette de 1995

Tous ces signes chez des praticiens libéraux en exercice ont un aspect sérieux et inquiétant.

Traitement

  • Il n’existe à ce jour aucun traitement étiologique en dehors de l’éradication du virus MST, seule mesure réellement efficace mais déontologiquement contestable.
  • Tout au plus un traitement symptomatique peut-il être être mis en place, consistant en des séances répétées de manif-thérapie, de choc électoral , de socialistectomie par voie haute encadrées par des perfusions journalières de Bonsens * , et de débouchage itératifs des conduits auditifs. Ces mesures à ce jour semblent malheureusement peu efficaces.
  • Restent les tentatives de vaccination électorales, comme celle de Mars 2014 qui avait laissé entrevoir quelques espoirs. Malheureusement les résultats espérés se font attendre, et l’obtention de l’AMM ne pourra pas être envisagée avant mai 2017. On craint par ailleurs fortement à partir de cette date une épidémie de Virus Bleu Marine, qui se développerait à la suite de l’éradication de la MST.

Evolution

La maladie évolue sur 3 à 4 ans aux termes desquels elle provoque le décès du médecin dans d’atroces souffrances :

  • Atrophie douloureuse de la bourse
  • Crises de pleurs inextinguibles ou à l’inverse rires nerveux
  • Défenestration et tentatives d’autolyse
  • Burn out
  • Voies de fait sur la personne des banquiers, des employés de l’Assurance Maladie et des URSSAF, tentatives de séquestration du Directeur de la CNAM
  • Désintérêt croissant pour toute activité médicale, voire pour certains, retraite anticipée.

Il est à noter que la MST semble coopérer de façon très active avec des soignants mutants,  caractérisés par une atonie massive, une surdité soudaine et un aveuglement brutal, une aboulie majeure, une hébétude notoire et une baisse rapide des facultés intellectuelles. Cette absence de réaction immunitaire conduit paradoxalement ces patients à un décès plus tardif que les sujets atteints, mais tout aussi inéluctable.

On a pu noter 3 mutations successives du virus MST : la souche Ayrault, peu pathogène en raison de la faible pénétration de son vecteur dans la société ; la souche Valls 1 dont il ne reste que quelques effets délétères comme la P4P et le déficit de l’Assurance Maladie ; et la souche Valls 2 dont le syndrome du Tiers Payant Généralisé semble être l’une des manifestations les plus délétères. On aurait pu espérer que la mutation de Valls 1 en Valls 2 ait permis l’éradication de la MST. Espoir déçu à la lecture des dernières mesures phares du Plan santé 2014.

Complications externes

La MST entraîne des complications qui apparaissent dans un second temps chez les patients soignés par les médecins :

  • Mouvements de crispations spasmodiques sur le clavier du téléphone sur le chiffre 15
  • Réflexes incoercible de course vers les urgences hospitalières
  • Explosion des comptes de la Sécurité Sociale grâce au Tiers Payant Généralisé
  • Diminution importante de la quantité de médecins qui creuse la désertification médicale
  • Destruction du modèle de santé français et instauration du modèle anglais dont on a pu depuis des années observer avec intérêt l’inefficacité et la faible qualité
  • Mort de la médecine libérale
  • Délitement progressif de la relation médecin-patient
  • Et à terme instauration d’une médecine à deux vitesses par explosion du Secteur I.

Prévention

La meilleure des prévention reste l’information et la preuve par l’observation. Parmi les mesures pouvant être efficaces :

  • L’invitation de la Ministre de la santé, des présidents de commission santé des deux chambres, et de tous les politiques déjà traité au Bonsens, à ne pas se fier aux rapports d’expert, mais à suivre, en personne, au quotidien, au cours du simple exercice médical, les médecins en visite ou en consultation. Ce traitement prophylactique exercé sur les chers crânes d’oeuf qui nous gouvernent est certes, un peu violent car il peut balayer certaines certitudes et amener chez certains politiques à des accès de stupeur et de prurit du cuir chevelu. Mais on a pu toutefois observer dans de rares cas des prises de conscience salutaires.
  • L’arrêt de toute activité médicale libérale sur le même modèle que les grèves du Service Public, seule méthode apparemment efficace -hélas !-  dans le modèle français.

Au total : la MST est une maladie grave et sournoise dont on ne mesurera réellement les irréparables séquelles que dans une dizaine d’années.

(*) Bonsens : Antidébile majeur, destiné à restaurer la vision à long terme et l’intelligence à court terme. L’AMM pour cette molécule a été obtenue dans quasiment tous les pays, sauf en France.

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