Mardis de ZeBlogSanté : édito du 6 Décembre 2011
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Bonjour et bienvenue sur Zeblogsanté !
Previously on ZeBlogSanté :
La maladie vue par le patient et par le médecin, les TIC appliquées à la santé, et le DMP 3.0, tels étaient les thèmes abordés la semaine dernière.
Sommaire du 6 Décembre 2011
Cette semaine, deux articles seulement en forme de questions : d’abord comment va se faire l’inéluctable passage du web 2.0 au web 3.0 ? Et ensuite comment préserver l’éthique médicale dans le domaine nouveau de la télémédecine ?
Il n’y a là que des pistes de réflexion. Le débat est ouvert.
About Dr Loic ETIENNE
Woot, I will ceratilny put this to good use!
Bien joué mais le Web.3.0 c’est déjà une réalité en 2011: C’est le Web.3.0 en Peer2Peer dénué de Censure, ni Modération, ni Espion Big Brother, car les @Internautes communiquent entres eux SANS Site Web (hormis les anciens toujours compatibles) jusqu’à être Anonyme si besoin, ou copier/coller/partager ce que l’on veut grâce à la Licence Libre ! En fait C’est Hyper-sémantique car les Sites Web sont remplacés par les /Dossiers sémantiques d’un grand « 3Web:fr:/Disque/Dur/P2P/Planétaire »… Y a même le « Web tribal privatif » d’un @Domicile/ à l’autre sur Liste blanche d’invitations exclusives (Friend2Friend) ! Et le contrôle totale de ses propres données peersonnelles stockées en toute sécurité sur son propre ordinateur qui interdit toute intrusion ou espionnage ou inquisition de quiconque ! Essayez par exemple cet héritier opensource de Firefox: http://3Webee.net/fr/
Merci de votre remarque qui montre que je n’ai pas été assez précis. En effet ce que vous décrivez est un outil de navigation bien connu appelé web 3.0, et qui permet -si on résume- de structurer et sécuriser les relations P2P qui sont en fait un monde 2.0, c’est à dire la relation de l’individu avec la société par le truchement du web. C’est donc de l’internet 3.0 mais en P2P seulement.
Quand je parle du web 3.0, c’est l’introduction des machines en tant qu’objet et en tant qu’acteur intelligent. J’ai pris l’exemple du réfrigérateur intelligent qui sait ce qu’il contient, connait les habitudes des habitants de la maison, commande les produits au meilleur pris sur le web, se les fait livrer et paye. La seule chose qu’il ne peut pas faire, c’est ouvrir la porte au coursier qui apporte la commande. Pour cela -et quel que soit l’outil de navigation employé, et quel que soit le domaine observé- il faut des sites de réception des données pourvus d’une ontologie spécifique au domaine concerné, en mesure de fouiller ces données, et capables de restituer une information cohérente, intelligente et sans intervention humaine directe, qui va entrer dans ce dialogue. On en est donc loin, car dans le domaine de la santé qui est celui dont je parle, il n’existe pas – à ma connaissance – de sites en mesure de le faire pour la bonne raison que les ontologies comme la CIM 10 ou SNOMED, sont mal structurées et ne permettent pas aux machines de disposer d’une pensée autonome.
Autre point, ce web 3.0 est forcément éthique, c’est à dire respectant des règles communément admises par l’ensemble de la société. Cette réflexion éthique (c’est à dire la présentation des décisions qu’il faut prendre face à une problématique) ne peut encore exister puisqu’elle en est encore à envisager comment éviter les dérives ne serait-ce que dans le monde 1.0. Par exemple, les outils antispam filtrent les publicités, mais ils ne peuvent éviter (sauf avec des outils comme le navigateur « web 3.0″, que les données envoyées en P2P soient protégées à la source). Dans un web 3.0, les spam n’existeront plus, du moins sous leur forme actuelle), parce que la protection des données envoyées sera totale dès son émission et surtout que les sites 3.0 auront trouvé un modèle économique qui les dispense de balancer de la publicité pour vivre. Là encore, on en est loin.
It’s about time semonoe wrote about this.